Le groupe pharmaceutique britannique AstraZeneca a affirmé qu’il n’y avait “aucune preuve de risque aggravé” de caillot sanguin entraîné par son vaccin contre le Covid-19, en réaction à la suspension de son utilisation par précaution dans plusieurs pays.
“En fait, les chiffres sur ce type [de problème médical] sont beaucoup plus faibles chez ceux qui sont vaccinés comparé à ce qui serait attendu dans la population dans son ensemble”, a ajouté le groupe pharmaceutique.
Le Danemark, l’Islande et la Norvège ont annoncé jeudi la suspension des injections du vaccin d’AstraZeneca en invoquant le principe de “précaution”. La Bulgarie a fait de même et la Thaïlande a retardé sa campagne.
L’OMS a pour sa part déclaré vendredi 12 mars 2021 qu’il n’y avait “pas de raison de ne pas utiliser” le vaccin contre le Covid d’AstraZeneca.
Une porte-parole de l’OMS a souligné que les experts de cette organisation se penchaient sur les informations de la formation de caillots sanguins, mais a noté que pour le moment aucun lien de cause à effet n’avait été trouvé.
Elle a aussi rappelé que à la date du 9 mars, plus de 268 millions de doses de vaccins contre le Covid avaient été administrées à travers le monde depuis le début de la pandémie, sur la base de chiffres obtenus par l’OMS auprès des autorités de chaque pays. “Aucune mort n’a été liée à l’administration de vaccins contre le Covid-19 jusqu’à cette date”, a souligné la porte-parole. Ce vaccin est le seul homologué par l’OMS avec celui de Pfizer-BioNTech, qui repose sur une autre technique.
“Les avantages du vaccin continuent de l’emporter sur ses risques et le vaccin peut continuer à être administré pendant que l’enquête sur les cas de thromboembolies est en cours”, avait de son côté affirmé dès le comité de sécurité de l’Agence européenne des médicaments.